Eric Rohmer, Pierre Kast, Jacques Rivette

Textes de Yves Tenret parus dans Voir en 1983 et 1984

ECRITS D’ERIC ROHMER : LE GOÛT DE LA BEAUTÉ

Eric Rohmer a eu pendant dix ans, dans les années cinquante, une intense activité. Les rédacteurs des Cahiers du cinéma, admirateurs des œuvres du maître, ont publié un ensemble de ses articles pour lui rendre hommage. Ceux-ci ont gardé énormément d’intérêt car Rohmer travaillait non pas sur l’événement mais en profondeur, définissant petit à petit l’esthétique, la théorie de sa future pratique.

Toute sérénité passe obligatoirement par la guerre. Ce livre, recueil d’articles des années 50, est témoin de ce que la limpidité déjà Marquise d’O ou Les Nuits de la pleine lune est fruit de batailles. Eric Rohmer commence par attaquer les plus grands. John Huston, par exemple, est signalé comme étant plus riche d’esprit que de vraie sensibilité et comme ayant un style sans invention, un style de bluffeur forcé au recours fréquent à l’allusion, à l’ellipse et même à des astuces dérisoires comme lorsqu’il fait débiter par une comédienne son dialogue pendant des exercices d’assouplissement. Eric Rohmer finit par attaquer et le cinéma et l’époque, allant jusqu’à la conclusion suivante «Ça fait cinéma», le pire reproche que l’on puisse faire à un film.

La provocation.

Au départ de son activité de critique, Eric Rohmer apparaît comme volontairement réactionnaire. Il pratique usuellement ce que d’aucuns nomment la provocation. Dans une période où l’intelligentzia de gauche domine la scène mondaine et où le populisme est au centre de tous les débats, il prône les décors luxueux, la politesse des manières et du langage. Il traite les auteurs de chansons de ratés de la littérature et juge l’époque ridicule et ignoble. Il pense que «l’art populaire» a tout à gagner en s’éloignant des cercles intellectuels. Il prophétise un futur âge classique du cinéma. Le goût régnant lui paraît dans le domaine romanesque, veule et abject, et dans le domaine pictural, uniforme et criard. Quant au progressisme, il est une niaiserie, un primarisme, un dada. Si la gauche, depuis Victor Hugo, a pu faire progresser l’art, c’est à présent de l’histoire ancienne et il n’ est plus possible de juger une œuvre en partant de préoccupations morales ou politiques.

Le tragique.

Il faut revenir au tragique, au destin antique, à l’acceptation du monde tel qu’il est. Il faut sacrifier le vraisemblable, le réalisme et la psychologie à la beauté. Il faut sacrifier l’anecdote aux grands sujets. Le pessimisme, l’absurde, l’échec, affichages d’une prétention à la profondeur, doivent laisser place à un optimisme rayonnant. Il n ‘ y a pas de poésie involontaire et seule la foi sauve.
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Les grands créateurs cinéastes retrouvent une juste conception traditionnelle de l’art, obéissent à des valeurs d’ordre et d’harmonie. «Laissons aux manuels de littérature la croyance en un art qui dénonce…». L’absence de règles ne peut être que débauche sans intérêt. Et selon les propos de Renoir que Rohmer reprend à son compte, si ce qu’on voit au cinéma ressemble à ce qu’on voit au café mieux vaut aller au café où les sièges sont plus confortables. Le seul vrai anticonformisme est le conformisme absolu.

La vulgarité.

L’auteur se veut aristocrate et refuse donc tout ce qui vient de la foule. Pour lui, dans le public qui fréquente les cinémas, il y a de rares connaisseurs et une masse de gens qui ne comprennent rien aux films qu’ils visionnent.
La télévision est d’une profonde vulgarité à cause de l’idée qu’elle se fait de son public et surtout parce qu’elle ne se place pas face au jugement de la postérité. Elle fait dans l’immédiat, dans le «direct».
Le western, dans son ensemble, ne peut que laisser insatisfait un européen, c’est-à-dire quelqu’un qui a «dans son bagage un retentissant et combien plus lointain passé».
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Les spécialistes de la dialectique, esclave de la polémique, politisent exagérément les problèmes et passent à côté du seul qui soit digne d’intérêt: l’art de vivre, le bonheur !
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Renoir est grand parce qu’il est cynique et nihiliste. Le cinéphile est petit parce que son point de vue, venant du cinéma et retournant au cinéma, est naïf, fruste et réactionnaire (en art). «Actuellement, – en 1983 – , je déteste, je hais la cinéphilie, la culture cinéphilique».

La beauté et l’art.

La beauté naît du mépris envers le vague à l’âme, le bizarre et les systèmes. Elle est ce qui accepte les conventions, l’ordre, l’organisation, les grands lieux communs, l’essentiel.
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E. Rohmer a eu pendant dix ans, dans les années 50, une intense activité critique. Les rédacteurs actuels des Cahiers du Cinéma, admirateurs des œuvres du maître, ont publié un ensemble de ses articles pour lui rendre hommage. Ces articles ont gardé énormément d’intérêt car Rohmer travaillait non pas sur l’événement mais en profondeur, définissant petit-à-petit l’esthétique, la théorie de sa future pratique.
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La beauté n’est jamais anecdotique. Elle n’est jamais complice. Elle ignore le clin d’œil au public et toutes les formes d’attendrissement. Elle est anti-sentimentale. Elle pense.
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L’artiste meurt en tant qu’artiste de l’amour qu’il se porte.
La conquête de la couleur locale s’est faite au détriment de l’art. Ce n’est pas l’image qui séduit mais l’idée. «L’art évolue par l’effet d’une poussée interne, non de l’histoire. Tout au plus, sans nous changer, nous entraîne-t-il loin de nous-mêmes, et il se perd en nous perdant». L’art ne part pas de la vérité. Il va vers elle. «On naît cinéaste».

Le cinéma.

Le livre en parle et ne parle que de cela. Ce court article n ‘ a pas la prétention d’être le livre et il ne veut pas nourrir l’habitus cinéphilique en alignant des noms propres lorsqu’il rend compte des écrits d’un auteur qui méprise les cinéphiles.
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L’un des articles tourne autour d’Isidore Isou, anti-cinéaste, auteur d’une pléiade de traités divers. Ce que Rohmer apprécie chez Isou, c’est son respect des œuvres du passé et la modestie de son propos et de ses ambitions : une ultime et modeste place à la dernière page des manuels de littérature. Trente ans ont passé. Au cinéma, qui aura la Dernière Séance ?

Le goût de la beauté, Eric Rohmer, Editions de l’Etoile, Paris, 1983

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Pierre Kast (1920-1984)

En octobre, décédait Pierre Kast. Issu d’une famille protestante, Kast a été résistant et secrétaire national des étudiants communistes. Communisme dont il s’éloigne dès 1948. Il entre aux Cahiers du Cinéma pratiquement dès le début. Il s’y bat sur deux fronts, à la fois contre les chrétiens et contre les communistes.
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«Aujourd’hui, la mythologie occidentale et chrétienne se défend comme le papisme par la contre-réforme. Déguisée en curé de campagne, l’apologétique fait de la retape dans les cinémas de quartier, la soutane largement fendue sur la jarretelle du non-conformisme», écrit-il dans le numéro 7 en 1951. Et en 1953 : «… je voudrais dire à Georges Sadoul que la mise en question, la mise en doute des fondements de la vie actuelle en société, que ses amis et lui nomment pessimisme ou d’autres noms plus injurieux, me paraissent infiniment plus proche de la lutte menée par les éléments les plus valables de notre société contre le colonialisme, l’oppression sociale, ou l’esclavage, que les ritournelles rassurantes, lénifiantes et optimistes de tout ce cinéma qu’il prône».
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Kast quitte les Cahiers en 1955 car il les considère colonisés par le «parti prêtre».
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Pierre Kast a réalisé au moins trente films, courts et longs métrages ou téléfilms. Je n’en ai vu qu’un mais il m’a endetté moralement vis-à-vis de son auteur car j’ai usé souvent de son récit. Ce film, un court-métrage d’animation, Mille Soleils, conte un fragment de l’histoire d’un voyageur interplanétaire. Celui-ci, arrivé sur une planète inconnue, par goût de l’aventure, débranche son ordinateur «Réponse à tout», et débarque. Après deux-trois péripéties, il rencontre une femme dont il tombe instantanément amoureux. Cet amour est réciproque aussi notre héros accompagne-t-il notre héroïne dans sa chambre à coucher. Ils s’allongent sur le lit de la jeune fille et… comme par enchantement… apparaissent six personnages à l’air sévère. Le jeune homme, intimidé, se rajuste et s’en retourne à son vaisseau. La scène se répète trois fois et à la troisième fois, la jeune fille lui dira que leur amour est impossible et qu’il doit quitter cette planète au plus vite. Il s’en va donc et rebranche son ordinateur. Le premier mot qui en sort est le suivant : «Imbécile !» Ensuite, la machine lui explique que sur la planète dont ils viennent l’ usage veut que l’on fasse l ‘ amour devant le Conseil des Anciens. Après un moment d’abattement, le voyageur solitaire se reprend car il sait que les femmes aiment les hommes qui ont eu le cœur brûlé de mille soleils.

L’Amour par terre de Jacques Rivette.

Les groupies de Jane Birkin apprécieront. Les admiratrices d’André Dussolier, aussi. Les fans de Jean-Pierre Kalfon crieront au génie. Ceux qui suivent la carrière de Géraldine Chaplin la trouveront, dans ce film, étonnamment juvénile.
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Pour ma part, j’ai été impressionné par le jeu dense, burlesque et retenu de Laszlo Szabo.
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L’Amour par terre, comme c’est souvent le cas chez Rivette, traite de théâtre et à l’habitude relate une série d’histoires emboîtées les unes dans les autres. Les dialogues – désastreux – sont dus à Pascal Bonitzer.
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De «jeunes» comédiens jouent dans un appartement une pièce soi-disant d’eux alors qu’elle est une œuvre de jeunesse d’un écrivain qui vient voir la pièce et les engage pour interpréter une autre pièce qui reconstruit l’un des moments de la vie de l’auteur. Cette autre pièce est à la fois jouée et vécue en parallèle. Ceci amenant des modifications à la pièce qui… Bref, c’est du théâtre. Shakespeare est cité et l’ensemble fait sans doute allusion à Pirandello.
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Au cinéma, on peut préférer le cinéma et quand on ne va jamais au théâtre, on peut rester insensible devant l’art dramatique au carré. Le théâtre, enfin celui auquel ce film se rapporte, le théâtre est très bavard.
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Bavard pour bavard, Rohmer a l’avantage sur Rivette d’avoir le sens du bavardage qui excède, met les nerfs en pelote, torture.
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La scène la plus vulgaire du mois est néanmoins dans L’Amour par terre. Jane Birkin marche dans un couloir, entend la rumeur de la mer, ou les piaillements de la jungle, et colle son oreille contre la porte la plus proche…
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Ce film est un film drôle. La plupart des acteurs ont l’accent belge et Géraldine Chaplin a une réplique qui caractérise merveilleusement bien cet humour. A un quart d’heure de la fin du film, elle dit :
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– J’ai l’impression d’être là depuis des siècles…

RIVE GAUCHE, RIVE DROITE de Philippe I.abro

Labro, capable de faire plaisir au public en représentant un sadique qui brûle une pin-up dans un ascenseur (La Crime), malgré sa volonté de flatter le goût commun se plante parfois. Le hasard et la violence avec Montand et L’alpagueur avec Belmondo font des bides. Labro ne pourra plus tourner pendant huit ans, ceci de 1975 a 1983. Celte fois-ci, c’est Depardieu et Nathalie Baye qu’il a pris comme locomotives. Il a oublié les wagons. L’argument, filmer Paris, ne passe pas. S’il sort des clichés habituels sur Paris, ce qui est déjà discutable, c’est pour nous entraîner en bouillie visuelle et pseudo-luxe glacé. Les acteurs ne sont pas dirigés. Le scénario est d’une bêtise à hurler. Le son el l’image, la technique, sont tissés d’imperfections involontaires : postsynchronisation et tremblements. La musique due a Michel Berger est de variétés, redondante donc.
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Terminons sur une note positive, ce film a quand même une grande qualité : ni Annie Girardot, ni Philippe Noirci ne sont dans sa distribution…

L’ANNEE DES MEDUSES de Christofer Frank

Il s’agit d’un film excellent, dans un genre particulier, la pornographie pour les femmes. Les films X sont peu bavards, à peine entrecoupés de gémissements qui ne sont pas sans rappeler la musique indigène de variétés. Les films pour les dames, appelons-les «Y», sont très bavards, absolument psychologiques et totalement dominés par une vision basse de l’existence humaine.
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Les films «Y» se passent sur des plages, en été. Vous me direz: «Déjà les vacances, c’est pas marrant, alors si en plus on fait des films dessus…». Croyez bien que je n’y suis pour rien.
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Tout comme les femmes dans les films X sont épaisses, le héros, ici Bernard Giraudeau, dans les films « Y » est un petit bout de gras. On connaît la difficulté que ces dames ont dans la vie à communiquer, c’est-à-dire à être écoutées par leurs époux et leurs éventuels amants. Dans les films «Y» ce problème disparaît. La terre entière est suspendue à la confidence sur les rides, sur l’égoïsme masculin, et ces messieurs y poussent même la complaisance à parler et à ne parler que de ces dames.
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Dans Taxi Driver de Scorsese, le chauffeur entraîne la fille dont il amoureux dans un cinéma porno. Elle, indignée, quitte rapidement la salle. Le spectateur ne peut que l’approuver et la spectatrice s’identifier à elle. Messieurs, la leçon est claire. Piégé dans une salle «Y», vous savez ce qu’il vous reste à faire…
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Valérie Kaprisky a autant de sensualité qu’une brosse à dents retrouvée en automne, par un promeneur mélancolique sur une plage déserte. Elle pose au milieu d’un tableau naïf et décoloré où, soudain, le soleil a un goût de grenadine à l’eau plate.

PAVILLONS LOINTAINS de James Ivory

C’est du roman-photo grand style. Les acteurs sont typés, «beau ténébreux» ou «femme bien coiffée cachant dans son petit cœur voluptueux princesse orientale », « commandant rasé de près et sévère mais juste» ou «ami fidèle mais dévoré par une ambition infantile», etc. Les poncifs sont développés et l’action pas trop ralentie par juste ce qu’il faut de sentimentalisme. Les rebondissements, essence du mélodrame, sont soignés. L’histoire est anglaise : à quel camp appartient un sang mêlé ? C’est le sujet anglo-indien par excellence. Le film se passe dans des montagnes et est pourtant dépaysant.

Marche à l’ombre de Michel Blanc.

Pour la lumière, Blanc fait référence à Edward Hopper, peintre américain. Excellente référence. Dommage qu’il n’en soit rien resté dans le film qui a été tourné en longue focale, référence aux plans américains de rues américaines. Ça fait riche et isole très bien les personnages principaux. Cela donne l’impression de l’homme solitaire dans la foule, double référence à Macadam Cow-Boy. L’image est celle d’un standard de niveau élevé, celui de la publicité à gros budget. Ce n’est gênant que quand il y a recoupements. Ici, c’est la danseuse qu’on s’attend à chaque instant à voir commander une eau minérale. Pas de chance, son truc c’est les hamburgers.
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Excellent scénario. Misère individuelle, vie d’artiste ringard, le spectateur bien nourri, complice, est comblé. Il n’y a jamais rien de niais à l’écran. On est fauché, c’est galère, mais qu’est-ce qu’on vit intensément ! Marche à l’ombre prouve que les français peuvent faire du comique de situation. La génération du Splendid rompt avec la grimace, tic de ses prédécesseurs.
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Excellent climat. Blanc fait référence à Simone Barbes ou la vertu de Marie-Claude Treilhou. Très bonne référence. Les scènes de ménage entre les deux protagonistes de l’amitié virile, si on les compare à celles du maître du genre, Maurice Pialat, sont-elles crédibles ? Passons…
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Blanc trouve que le squat est une dimension extraordinaire de la ville moderne. Bizarre. Heureusement, grâce à la longue focale et à la rigueur vigoureuse de Blanc, les noirs qui y logent sont loin du stéréotype.
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Excellente direction d’acteurs. Gérard Lanvin qui fut parfait dans Une étrange affaire est ici beau, fort, travailleur, en bonne santé, courageux, un peu bête peut-être et plaît aux femmes «riches», celles des magazines sur papier couché. Michel Blanc est petit, chauve, rondouillard, hypocondriaque et plaît aux autres. A la longue, quantitativement, il risque d’y gagner. L’une d’elles l’emmène dans une taverne irlandaise avec chant chaloupé et double pinte obligatoire. Elle : «Tu savais qu’il existait des endroits comme ça à Paris ?» Lui : «Même dans le monde, je ne l’aurais pas soupçonné… »
Marche à l’ombre est une excellente comédie française de situations.

La Smala de Jean-Loup Hubert.

Comment peut-on se détendre (terme clef du vocabulaire des cadres, face cachée du jargon anglo-saxon) en assistant à la projection d’un film qui ressemble à une bande dessinée de Margerin mâtinée de Masse (la grand-mère) et qui n ‘ est fait que de plaisanteries convenues à l’avance? C’est simple : en se laissant aller.
La Smala est une féerie dans laquelle voler dans une grande surface n ‘ est pas angoissant, dans laquelle un accordéoniste chômeur français a des jumeaux de sang arabe, ne remarque pas que sa fille sort avec un noir et finit par, enfin, gagner un milliard de centimes au loto.
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Le noir : «Pendant que ton père cherche ta mère toi tu couches avec un nègre».
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De gentils jeunes gens, vivant dans une cité type Minguettes lyonnaises, brûlent des BMW qu’ils ont volées devant un Sofitel. Victor Lanoux, très très bon, rabaisse le rideau de son F3 et dit : – On vit une époque formidable.
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Ensuite Josiane Balasko étincelle. Aux agents de police venus frapper à sa porte, elle assène : – Des BMW… C’est normal… Ils n’avaient qu’à acheter français !
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Le film s’en tient à ce premier degré incisif. Il est à la fois inventaire et poésie de la misère. Néo-grosse farce, La Smala joue sur ce qu’aiment les jeunes spectateurs, lecteurs de la nouvelle génération des dessinateurs de bandes dessinée : l’effet de redoublement.
– Incroyable ! C’est tout à fait comme chez mes parents à Sarcelles.
Et n’allez pas leur dire, pauvres innocents, que rien n’est moins sûr: vous vous feriez lyncher. X ou Y apparaît sur l’ écran et la salle est morte de rire. Comme le bourdonne le chanteur homonyme : – Casse toi. Tu pues. T’es pas de ma bande.
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Ce film est si doux que le travelo du Barnum est interprété par une femme (Dominique Lavanant). Ce film est tout en mohair et l’adorable gamine blonde lorsqu’elle voit Beaubourg sussure :
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– Oh! la maison d’E.T.
Hubert enrobe ses personnages dans des anecdotes tellement burlesques et savoureuses, que, quand l’émotion pointe le bout de son nez, vous êtes sans défense, et celle-ci vous va droit au cœur.

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