Alphéa

Alphéa est toujours danseuse à 85 ans. Dans sa pratique elle cherche, plutôt que le geste, l’énergie profonde qui conduit au mouvement.
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La voilà tout à coup nez à nez avec le désir de danser « La jeune fille et la mort ».

Paroles et textes du film

Chloé :
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…et c’est seulement un mot de temps en temps, c’est-à-dire que c’est pudique, cette histoire. Les mots qui sont intimes, tu les gardes dans ta tête. Quand un mot est très fort, c’est ce mot-là qui sort.

Alphéa :
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table
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cuisine
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table de cuisine
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siège
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pieds
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skis
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neige
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froid
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igloo
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engelures
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patins
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danse
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danse
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Stockholm
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mon père
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Norvège
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Strindberg
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Brême
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Le Songe (titre d’une pièce de Strindberg)
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Beckett
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Les beaux jours
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Oh, les beaux jours (titre d’une pièce de Beckett)
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malade
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Bonnieux
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remparts
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Brême
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danse
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divorce
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Médée
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Médea
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La jeune fille et la mort

vingt-cinq ans, la jeune fille
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quatre-vingt cinq ans, la mort
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après, pas maintenant
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puis de toutes façons, il n’y a pas de mort
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c’est la vie.
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la vie
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c’est sûr

Beaucoup de choses
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un grand changement
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naissance
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dernière tranche de ma vie
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c’est formidable
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c’est la meilleure tranche
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la liberté
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c’est comme ça que je le sens
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de toutes façons, on renaît tous les jours
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mais là c’est énorme
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parce qu’on utilise tout ce qu’on a vécu jusque là
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pour sortir d’une autre manière

derrière
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devant
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en avant
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au galop
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vite
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pas de temps
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vite
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avance
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scène

Générique de fin :
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Paroles et danse d’Alphéa Pouget
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D’après sa chorégraphie,
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Rien.
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Rien du tout.
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Rien et tout.
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Rien est tout.
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Rien.
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Sur la musique de Franz Schubert,
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La jeune fille et la mort
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Interprétée par le Busch Quartett, 1936
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Peintures et sculpture de Marcel Pouget
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Prises de vue et son, Nicolas Le Bras
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Mise en scène et montage, Chloé Scialom
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Mixage Cyril Carillon, Domino studio, (Marseille)
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Un film de Chloé Scialom
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Produit par Batoutos.

Histoire d’un feu

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Film de Chloé Scialom en cours de réalisation avec Alphéa

« Histoire d’un feu » est la description d’un tour de magie : choisir au sein d’une ville, une nuit de fête, un certain nombre de personnes recluses, tendre l’oreille à leurs pensées intérieures, et, sans même qu’elles en soient conscientes, guider leurs songes les uns vers les autres. Puis, de métamorphose en métamorphose, replonger le rêve collectif ainsi obtenu dans la réalité de la ville en fête. Observer de quelle manière la contamination onirique s’installe désormais dans les rues.